(ASED) Les Syndromes d’Ehlers-Danlos (SED)
Gentil papillon de soie, de papier
Vieux journal déchiré, découpé
Au creux de mes mains je t’ai posé
Jacques a dit vole et tu as rigolé
Joli papillon en papier de soie
Bleu comme l’air que je bois
Au creux de mon cœur je t’ai posé
Jacques a dit vole et tu m’as cajolée
Papier glacé, papillon qui déchire
Bleu comme l’air que je respire
Au creux de mon âme je t’ai posé
Jacques à dit vole mais… tu es resté
Papier de soie, papillon de papier
Bleu comme l’or de tous les trésors
Au creux de mon cœur tu es si fort
Alors je t’ai dit vole et tu t’es envolé
Papillon de soie, papier découpé
Vole vers celles, vole vers ceux
Qui voient la magie de ton or bleu
Je lui ai dit va et il s’en est allé
Papillon bleu, papillon de lumière
Du creux de mes mains tu t’es envolé
Mon cœur et mon âme en bandoulière
Je t’ai dit vole et vers toi il a volé
Papillon magique, papillon solaire
Au creux de tes mains, il s’est posé
Y versant le bleu de son or et sa lumière
En lucioles d’amour pour t’éclairer…
L'arbre à papillons
Ce sont des lucioles... disait une luciole
En extase devant une flopée de lampions
Brillant au loin comme des flammes folles
La nuit où ne s’aiguisent que les gris-charbon
Ce sont des lampions... disait un lampion
En extase devant une flopée de lucioles
Brillant au loin comme des flammes frivoles
La nuit où ne s’affutent que les gris- chardon
Ce sont des papillons... disait un papillon
En extase devant lucioles et lampions
Brillant au loin comme larrons en foire
La nuit où ne s’affute que la morsure du noir
De cette méprise, le ciel se mit à rire…
A rire si fort que le vent se joint à lui
Chassant au loin les ombres de la nuit
A force que les folles flammes s'unirent
Depuis lors, papillons, lucioles et lampions
En extase devant leur bel Arbre à Papillons
Illuminent sa sève d'or et de milles flammes
Menant mon esprit là où il rejoint ton âme
Luciole
Le ciel a beau s’étendre
Jets d’encre et bleu pétrole
Comme un vrai rossignol
Le ciel a beau se tendre
Point d’orgue sombre et bémol
Elle sillonne mes méandres
Ma luciole veille et je m’envole
Le ciel peut bien se détendre
Entre bleus tendres au vent d’Eole
Mon air vient de se répandre
Au doux chant de ma luciole
Le ciel peut bien se peindre
Encre de sèche, encre de Chine
Rien ne peut m’atteindre
Ma luciole veille et m’illumine
Je t’ai dessiné une luciole
Je t’ai dessiné une babiole
N’importe quoi qui puisse s’allumer
Au fond d’une boîte à croquignoles
Tant pis si je ne sais pas dessiner
Je t’ai dessiné une babiole
N’importe quoi qui s’éclaire la nuit
Un ver luisant, une petite bestiole
Un trait au fond d’une boîte à biscuits
Je t’ai dessiné une babiole, un lampion
N’importe quoi que tu puisses allumer
Une loupiote, une luciole, un rond, un rai
Une lumière dans une boîte à bonbons
Je t’ai dessiné une luciole,
Un rai plus rond qu’une auréole
Tout au fond d’une boîte en carton
Un jour, on y a bien dessiné un mouton
Un petit ver luisant qui sort de l’ombre
Paré à grignoter ton ciel trop sombre
Une luciole glissée sous tes paupières
Subtil clin d’œil entre l’ombre et la lumière
Je t’ai dessiné un ver luisant, une luciole
Un rond au fond d’une boîte à macarons :
Fusion de l'esprit et du cœur en une luciole !
« Ferme les yeux et regarde …
Je te mets la luciole ! »
Elle veille ! Monte la garde !
Je t’ai dessiné … une luciole !
ML...Le 01-01-12
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