Pris dans les bouteilles que l’on jette
Pris dans les bouteilles que l’on jette
Aux creux des rides des flots bleus,
Les S.O.S se perdent dans la tempête,
A la dérive des orages sans couvre – feu.
Si, d’une vague d’écume, tombe la mienne
En Poussière d’Etoile, au pied de tes Rochers,
La douceur de ta voix prendra – t’elle la peine
De l’emmener loin des sables oubliés ?
Si, d’une vague d’écume, tombe la mienne
En Poussière d’Etoile, au creux de tes Rochers,
La douceur de tes mains prendra – t’elle la peine
De l’emporter loin des sables abandonnés ?
Si les phares, tendres brisures dans la nuit,
L’ont menée jusqu’au pied de ta Falaise,
Le Dieu des écueils s’en serait – il, réjoui,
Qu’à la force d’Eole, mon naufrage "s’entre
parenthèse" ?
A chaque bouteille jetée, sur rivages en vain,
Par vent qui roule, enroule Dunes et Marées,
Je reviendrai sur le sable, au pied de tes Rochers,
En Poussière d’Etoile, y retomber au creux de tes mains…
Refoulée par le flux que le rivage
éloigne
J’ irai à tout fendre, même à contre – courant,
Chercher la tienne, que le Ciel en témoigne,
En Poussière d’Etoile, au creux de mes mains…
Michèle LISIN - Juillet 2005
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