Il me
tarde d’apercevoir ton visage
Au
portail fleuri de mon ermitage,
Qu’aux
sillons de mes cépages
S’y
allège déjà, l’herbe sauvage
Puisse -
t-il plaire à l’heureux présage
D’inaugurer
au ciel de ma pénitence
Des verts
plus tendres aux pâturages
Qu'aux fils de treilles hissés en ronces
Il me
tarde d’effleurer ton visage
Au
portail fleuri de ma délivrance
Que
j’entends déjà ma révérence
Fendre
les murs de mon ermitage
Michèle
LISIN
Août 2006
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire