Si ton château de cartes venait à s’écrouler
En un millier de pavés tombés en ruine ...
La main au-dessus des ruines
Si ton château de cartes venait à s’écrouler
En un millier de pavés tombés en ruine
Y aurait - il, en ce monde une ouïe assez fine
Pour entendre le silence de ta voix s’élever?
En un millier de pavés tombés en ruine
Y aurait - il, en ce monde une ouïe assez fine
Pour entendre le silence de ta voix s’élever?
Dans un puits sans fond, vestige de mines
Y aurait - il, ici - bas, une vue assez fine
Pour voir le silence de ta voix s’élever?
Si ton château de cartes venait à s’effondrer
En milliers de gravats au pied d’une falaise
Y aurait-il, à tout va, une main prête à tomber
Pour prendre la tienne dans un élan qui apaise?
Si ton château de cartes venait à crouler
Comme un château de sable rodé aux grandes marées
Englouti par la vague - à - claques érodant les rochers
Qui pourrait y rôder la main prête à te relever?
Si ton château de cartes venait à s’embraser
Couvrant de cendres grises, ta terre sanguine
Quelles mains seraient assez vives pour brûler...
Brûler vives à saisir celle qui soulève les ruines?
Si ton château de cartes tombait à pic en pique de valet noir
Serais - je de celles assez épique et vive pour entrevoir
Le cri étouffé de la main piquée au vif des ruines
Et comprendre celle qui la saisira... au moindre signe?
Mascarade M&L
08-07-2010
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