N’amasse mousse ni n' émousse l’Espérance,
A l’appel
des grandes foulées pressant la relance
Va vers le fil cousu d’or où demain se balance.
Inspirée
de ces Muses au ciel de délivrance
La pierre
que rien n’use au gré de ta mouvance
Te mène toujours
là d’où fusent les Aurores intenses
N’entendant
l’Angélus qu’au creux de tes silences
Aux
esprits purs et âmes infuses, l’écho s’en encense
Jamais ne
se refuse à l’horizon qui s’avance
Rien ne
l’épuise, pas même le temps des semences
Sous un
ciel confondu en excuses, à tarder sa clémence
Repère ta
pierre, celle qui t’implore avec insistance
Malgré
les longs plis de brume confuse, opaque et dense,
A fondre tes pas que rien ne désabuse, ni loi,
ni résistance
Va
rejoindre, à tout fendre, l’aura dans un pas de cadence
Retenir
son souffle n’est pas mourir, ni se rendre
Mais
renaître de ses peurs, renaître de ses cendres
Rien
n’essouffle un glacier à trouver sa moraine
L’espoir
s’engouffre; de chaque méandre naît une fontaine
Si tu
crois que le temps s’arrête, à la pierre que l’on jette
Ravissant les ronds de paillettes, au ricochet du poète
Ravissant les ronds de paillettes, au ricochet du poète
Suspends- toi à l’aube claire de tout ton être
Ta pierre d'Espérance s'y reflète en mille facettes
Michèle LISIN
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